Freelance : comment avoir l’air gros quand on est petit !

Difficile pour un freelance de se faire un nom (et une place) dans la jungle des prestataires de services et des consultants. Tendance Entreprise vous donne quelques astuces pour réussir le lancement de votre activité et surtout, pour éviter de tomber dans les pièges récurrents du freelance, qui vous feront perdre en compétitivité.

 

Un nom commercial, même si vous êtes auto-entrepreneur !

L’aspect marketing fait partie intégrante de la vie d’un freelance, surtout lorsqu’il démarre son activité. Prospecter sous un nom commercial (plutôt que votre nom de famille) véhicule une image professionnelle et vous place en posture « société ».

Pour réussir votre coup, choisissez un nom facile à retenir, à épeler, à prononcer. Il doit également être différenciable de vos concurrents, pour éviter d’être confondu, voire accusé de plagiat. Prenez votre temps pour choisir votre nom, car une fois lancé, il vous sera compliqué de le changer.

 

Se payer une belle image de marque : logo, charte graphique, cartes de visite de qualité et site Web

Cette étape de la création d’entreprise est importante pour un freelance. Ce n’est pas parce que vous êtes indépendant que vous ne pouvez pas vous bâtir une image de marque solide et distinctive. Avec de bons outils de communication, vous serez différencié de vos concurrents, plus attractif pour vos prospects et vous pourrez plus aisément revendiquer vos tarifs… Un 3 en 1 qui vaut bien un investissement de départ !

Pour une image de marque qui claque, n’hésitez pas à travailler votre logo avec un graphiste plutôt que de passer par des générateurs de logo sur Internet, peu cher, mais dont le résultat est souvent banal et peu différenciant.

 

Pour vous inspirer et réaliser un prétravail concernant votre charte graphique, vous pouvez vous rendre :

–          Sur Google Fonts pour découvrir des typographies

–          Sur Colourlovers pour envisager différentes palettes de couleur

–          Sur Awwwards pour découvrir des sites Web primés pour leur design et leur ergonomie

–          Sur Wix ou Jimdo pour construire vous-même votre site Internet (plus adapté à un site vitrine simple qu’à un e-commerce, une plateforme ou un site d’actualités)

 

Facturer à la prestation (ne PAS facturer à l’heure)

En optant pour un tarif horaire, votre vie sera une course contre la montre. Par ailleurs, dans cette optique et pour une prestation type, plus vous travaillez vite, moins vous y gagnez !

C’est avec un tarif fixé au projet que vous pourrez vous rémunérer à votre juste valeur et, surtout, envisager un modèle économique pour performant. Votre travail est cadré pour le client et si le projet évolue en cours de route, vous pourrez envisager une nouvelle facturation.

Annoncer ses prix sur votre site Web (dans la mesure du possible)

Il y a des secteurs d’activité où il est difficile d’annoncer un prix fixe pour une prestation tant les paramètres et besoins des clients peuvent varier, mais, dans la mesure du possible, veillez à afficher une grille tarifaire (sur votre site Web, vos plaquettes…), au moins à titre indicatif pour une prestation type. Les personnes vous contacteront en toute connaissance de cause. Elles sauront déjà à quoi s’en tenir et partiront sur une base de négociation réaliste par rapport à vos prix de départ.

Partenaires et réseau pour proposer une offre commune

De rencontres en événements networking (indispensables pour un freelance !), vous échangez avec des professionnels complémentaires à votre activité. N’hésitez pas à envisager des partenariats pour bâtir des offres de service en commun. Dans ce contexte, en plus de proposer une prestation complète pour vos clients (votre activité + celle de votre partenaire), vous donnez l’impression d’une structure conséquente, aux activités connexes.

Et pourquoi ne pas prospecter ensemble de gros poissons (appels d’offres, grands comptes…) ?

Posture et psychologie vis-à-vis des clients 

Enfin, la posture entrepreneuriale joue énormément pour un freelance. Quand on travaille seul, que l’on se vend en tant que professionnel, on a tendance à sous-évaluer ses prestations ou à « offrir » du temps pour de menues tâches supplémentaires… Pour finir par planter sa propre rentabilité au profit de celle de ses clients !

Le manque de confiance, l’absence d’une grille tarifaire définie… Sont des portes ouvertes pour vos clients désireux de tirer sur la corde. Un seul conseil : pour des collaborations saines et pérennes, apprenez à être ferme, cadrez vos relations comme le ferait une grosse société. Rien ne vous empêchera de proposer de petits avantages de temps en temps… Bref, de trouver le juste milieu !

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