Startup : faut-il adopter la tendance comaking ?

Le système entrepreneurial ne cesse de se diversifier pour donner un maximum de profit aux adeptes de l’entreprise, d’où la naissance d’un nouveau style : le comaking. Phénomène issu tout droit des États-Unis, le Comaking s’installe et se développe peu à peu dans l’Hexagone. Jeunes diplômés, ingénieurs, artistes, particuliers… il s’ouvre à tous les porteurs de projets innovants et à tous les domaines d’activité, en particulier les startups. Zoom sur cette tendance.

Qu’est-ce que le Comaking ?

Après le travail collaboratif, le coworking, la coconstruction, ou encore le codéveloppement, le comaking a le vent en poupe en France. Il s’agit d’un concept initié à San Francisco, aux États-Unis, dont l’objectif principal est de fournir aux jeunes entreprises les moyens matériels nécessaires à la réalisation et au développement de leurs projets. Ingénieurs, artistes, jeunes diplômés, startups, voire particuliers, le comaking est ouvert à tous. Tous les secteurs d’activité sont rassemblés dans des espaces de fabrication collaboratifs où chacun apporte ses connaissances et son expérience pour assurer le développement de ses projets et/ou produits.

Les atouts du comaking

Même si le comaking est encore en phase de développement en France, il séduit déjà de nombreuses startups, sans doute avec ses nombreux avantages. Il donne la possibilité de bénéficier d’équipements de production à la pointe de la technologie dans des espaces de fabrication collaboratifs à moindre coût. Entre autres, le comaking ne demande aucun contrat de domiciliation commerciale contrairement à la création d’une entreprise privée. Les charges sont donc réduites pour permettre aux jeunes entrepreneurs de se concentrer sur leurs projets.

Les enjeux du comaking

De nombreux ateliers de comaking sont désormais ouverts en France afin de permettre aux startups de développer leurs prototypes. Ces lieux sont ouverts au grand public, ce qui facilite un échange direct avec les investisseurs qui pourraient s’intéresser aux projets des « jeunes pousses ». Pourtant, ils sont encore trop petits et ne permettent pas à ces dernières de franchir le cap d’une production de masse. Le comaking apparaît donc comme un laboratoire performant indispensable à la réalisation d’expériences, sans trop d’investissements.

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