Antoine EHRMANN et Alexis WYDRA sont alsaciens. Ils ont 25 ans et ils viennent de cofonder AZTEK, la seule marque de jus de pastèque en France ! Ils nous parlent de leur première aventure entrepreneuriale, du concours Startup Weekend et de l’écosystème entrepreneurial alsacien.
Je m’appelle Antoine, j’ai 25 ans. Je suis issu d’une filière technique de commercialisation et marketing, spécialisé dans les produits de grande consommation. J’ai travaillé un an dans une agence de comm’ à Lyon.
Moi c’est Alexis, 25 ans, issu de la fac de droit de Strasbourg suivi d’un Master 2 en gestion et droit de l’économie numérique. Attiré par la création d’entreprise et par l’envie de créer mon propre concept, je me suis rapidement inscrit au statut étudiant-entrepreneur.
Autant dire que nos cursus se complètent et sont en bonne adéquation avec notre entreprise actuelle !
Justement, quel est le concept d’AZTEK, l’entreprise que vous venez tout juste de monter ?
Aztek, c’est la première marque de jus de pastèque biologique en France. Elle surfe sur la tendance des boissons saines avec une faible teneur en sucres, et sur l’émergence des jus pressés à froid. L’objectif est de mettre une pastèque en bouteille en modifiant le moins possible la matière première utilisée. Les pastèques sont bio et récoltées dans le sud de l’Espagne. Elles sont ensuite pressées à froid et stabilisées à haute pression auprès d’un sous-traitant partenaire. Cette technique, mûrement réfléchie, permet de garder intact toutes les vertus et propriétés nutritionnelles du fruit.
Le jus s’adresse aux urbains qui souhaitent une boisson saine et 100 % naturelle. Nous avons choisi de distribuer le produit en supermarché de centre-ville pour qu’il devienne un produit du quotidien.
Comment avez-vous eu l’idée de vendre du jus de pastèque ?
L’idée vient à la base de notre amour pour la pastèque ! (rire)
En plus d’être une blague entre nous, on est vraiment parti d’un constat simple : en France, le jus de pastèque n’existe pas. Antoine a eu l’occasion, au cours d’un voyage aux États-Unis, de goûter à du jus de pastèque et il s’est rendu compte qu’il était super populaire outre-Atlantique.
En juillet 2016, on était ensemble à discuter de la chaleur et de ce qui pourrait nous rafraîchir. Et c’est là qu’on s’est dit, pourquoi pas un jus de pastèque ? Après tout, c’est super rafraichissant, et quand on pense à l’été, on pense forcément à ce fruit !
Entre l’idée et le projet, quelles ont été les étapes ?
Nous avons fait une étude et des recherches pour nous rendre compte qu’à l’international, le produit cartonne alors qu’en France, il n’existe pas encore. Tous les deux attirés par l’entrepreneuriat et désireux de créer ensemble, nous avons décidé de nous inscrire au concours « Startup Week-end » de Strasbourg, qui se déroulait en novembre 2016 à la Chambre de Commerce et d’Industrie. On n’avait pas de concept précis et solide, mais on a « pitché » notre idée devant un public, puis bâti un business plan en 54 heures top chrono. C’était l’occasion idéale de confronter notre idée à un jury de professionnels, dans une ambiance dynamique et stimulante.
Et notre idée a plu ! Elle a été validée par le jury du concours, et c’est là que l’aventure est passée à la vitesse supérieure. On a lancé une campagne de financement sur le site FreeLendEase, une plateforme de financement participatif dédiée aux projets de la région Grand Est. La cagnotte a largement dépassé nos attentes, ce qui nous a permis d’être relayés dans les médias.
En décembre 2016, Antoine a quitté son poste salarié et on s’est vraiment lancé à 100 % dans AZTEK.
Quels sont vos conseils pour les entrepreneurs ?
Je dirais qu’il ne faut pas hésiter à parler de son idée et à la faire valider par son entourage, amateur ou professionnel. L’avis des proches est très important et souvent pertinent. Notre point culminant a été de participer au concours Startup Weekend, puisque le projet a été validé par des professionnels de la création d’entreprise.
J’ajouterai aussi qu’il ne faut pas hésiter à bien s’entourer, à faire appel à des structures d’aide. L’Alsace est une région florissante qui aide les entrepreneurs à se développer et leur apporte un soutien financier et administratif non négligeable.
Enfin, je dirais simplement qu’il faut croire en son idée. Convaincre les acheteurs potentiels nécessite de croire soi-même en son produit. C’est important de rester positif, même si le chemin entrepreneurial est semé d’embuches. Au final, le jeu en vaut largement la chandelle !
N’hésitez pas à suivre l’aventure AZTEK via leur site Internet et leur page Facebook !